Santé
Louis Arsenault de Saint-Timothée dans la région Évangéline a remercié le bon Dieu plus d’une fois, pour sa vision améliorée, qu’il a obtenue grâce à une greffe de cornées, la vitre de l’œil. Cela a été possible seulement grâce au don d’organes et de tissus.
Le nombre de cas de tuberculose latente progresse dans la province. Si cette forme de la maladie n’est pas contagieuse, les risques que l’infection respiratoire progresse sont réels. À l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, les étudiants en soins de santé sont systématiquement testés, pour prévenir toute propagation.
Le Club des cœurs joyeux, associé au Centre acadien de Prince-Ouest et au Conseil Rév.-S.-É.-Perrey, est un regroupement de personnes âgées qui organise des activités et des occasions de rencontres pour ses quelque 115 membres, contribuant ainsi à leur santé, sans même s’en rendre compte. C’est ce qui a valu au Club de recevoir le prix Étoile Santé 2024 du Réseau Santé en français.
Le nombre d’enfants autistes est en augmentation au sein de la Commission scolaire de langue française. Krista Gallant, consultante en autisme, explique ce qu’est ce trouble neuro-développemental, détaille les mesures de soutien mises en œuvre dans les écoles et insiste sur la volonté d’inclure ces enfants en salle de classe.
L’endométriose concerne une femme menstruée sur dix, et pourtant, il n’existe toujours aucun traitement contre cette maladie. À l’Île-du-Prince-Édouard, les femmes vivent souvent un enfer avant d’avoir un diagnostic et de recevoir des soins. Une clinique spécialisée a ouvert à Halifax il y a trois ans, mais elle reste insuffisante pour répondre aux besoins.
Les autorités sanitaires de l’Île-du-Prince-Édouard craignent l’arrivée d’une nouvelle épidémie de rougeole. Voyages internationaux, taux de vaccination en baisse, le docteur Brian Ward explique pourquoi cette maladie extrêmement contagieuse pourrait à nouveau se propager.
Les salles d’urgence à l’Île-du-Prince-Édouard sont bondées. Les temps d’attente atteignent facilement la dizaine d’heures. Un pourcentage significatif de personnes malades se découragent et repartent avant d’être vues. On pourrait penser que la situation est causée par le trop grand nombre de patients qui y viennent. Ce n’est pas l’opinion de l’urgentiste Trevor Jain de l’hôpital Queen Elizabeth à Charlottetown.
Lai Xia est originaire de Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard. Jeune femme pleine d’enthousiasme, elle a grandi dans une famille aux racines multiculturelles et dans un environnement majoritairement anglophone. C’est à l’École-sur-Mer qu’elle a pleinement embrassé la langue française, où elle a effectué toute sa scolarité jusqu’à sa graduation en 2023.
Théodore (Théo) Thériault d’Abram-Village a reçu son diagnostic d’Alzheimer en mai 2023. Pour lui, il n’était pas question de déni. Au contraire, il voulait savoir afin de mieux se préparer et apprivoiser ce nouveau défi qui allait obligatoirement avoir un impact sur sa vie et sur celle de son épouse depuis 46 ans, Claudette, qui est devenue «proche aidante», pratiquement du jour au lendemain.
La saison 2023-2024 du Club de patinage Évangéline est bien engagée. Le Club accueille des patineurs et des patineuses de plusieurs niveaux et leur permet de progresser et de participer à des épreuves et des événements tout au long de la saison, incluant le Spectacle sur glace qui aura lieu cette année le 17 mars.
Depuis un peu plus de deux ans, la Société Alzheimer de l’Île-du-Prince-Édouard, est présente dans toutes les régions de la province, grâce à des personnes qui coordonnent les services dans le comté de Kings et de Prince, en plus du comté de Queen, où se trouve le siège social. Cela rend de très grands services aux clients.
La ménopause affecte la capacité de travail de femmes souvent au sommet de leur carrière. Toujours tabou, ce phénomène naturel se vit encore en silence dans le monde de l’entreprise. À l’Île-du-Prince-Édouard, des femmes militent pour libérer la parole et améliorer le soutien.
De nombreux Insulaires souffrent de diabète de type 2. Cette maladie chronique touche une population âgée en surpoids. La proportion de personnes diabétiques serait plus élevée chez les francophones de la province. Avec le vieillissement de la population, le fardeau de cette pathologie va s’amplifier dans les années à venir.
La Soirée Jasette d’octobre a eu lieu la semaine dernière. L’invitée, Josée Gallant Gordon, spécialiste en santé mentale, et propriétaire du Centre Elm Grove, non loin du Centre acadien de Prince-Ouest, a fait un survol des facteurs qui favorisent la bonne santé mentale à partir de la petite enfance.
Consommation excessive d’alcool et de cannabis, surconsommation d’écran, manque d’activité physique, alimentation déséquilibrée, stress… l’enquête COMPASS dresse un bilan de santé inquiétant des jeunes de l’Île-du-Prince-Édouard.
Le taux de mélanomes, principalement favorisé par l’exposition au soleil, est plus élevé à l’Île-du-Prince-Édouardque dans le reste du pays. Des mesures de prévention simples permettent pourtant d’éviter ce cancer de la peau mortel.
Les tempêtes comme Fiona et Dorian altèrent aussi la santé mentale des Insulaires et le tissu social au sein des communautés. La préparation des autorités et des acteurs de terrain est essentielle pour éviter l’apparition de troubles psychologiques graves au sein de la population.
La COVID-19 n’est certes plus le sujet de l’heure à l’Île-du-Prince-Édouard, mais le virus est tout de même toujours présent. Les indicateurs montrent d’ailleurs une hausse des cas à partir de la dernière semaine du mois d’août. De nouveaux vaccins sont sur le point d’arriver à l’Île.
La mise en place de soins à domicile bilingues dans le comté de Prince aurait pu être lancée au moins deux années plus tôt. Le financement sur cinq ans a cependant coïncidé avec la pandémie, suivie de près par Fiona. «Le projet a pris du retard. Finalement, on a réussi à aboutir à quelque chose et en raison de tous les retards, le financement de mon poste de gestionnaire de projet bilingue a été prolongé», dit Lisa Gotell, gestionnaire de projets bilingues à Santé ÎPÉ, qui coordonne ce projet depuis environ un an et demi.
Pendant la pandémie de COVID-19, les immigrants des provinces de l’Atlantique avaient une meilleure santé mentale que les non-immigrants de la région. C’est ce que révèle une étude de Statistique Canada. Les immigrants, prêts à quitter leur pays d’origine, seraient mieux préparés à affronter des difficultés.
La santé mentale des jeunes s’est détériorée depuis la pandémie de COVID-19. La détresse psychologique s’aggrave, mais l’accès à des services d’aide demeure difficile.
À l’Île-du-Prince-Édouard, comme partout au pays, le dépistage et le traitement de certains cancers ont été retardés, voire interrompus à cause de la pandémie de COVID-19. Tout le retard n’a pas été rattrapé, et les conséquences ne seront pas quantifiables avant plusieurs années.
Chaque hiver, les virus respiratoires font leur retour. Rhumes, grippes, angines, les nez coulent ou sont bouchés, les gorges grattent et brûlent. Mais comment prenons-nous froid? Une étude américaine vient de démontrer que les températures froides stoppent la libération dans notre nez de petites billes surprenantes aux pouvoirs anti-infectieux.
Cette année, les épidémies de virus respiratoires sont plus précoces et intenses que d’habitude. Les enfants de moins de trois ans sont particulièrement touchés. Pourquoi ces épidémies sont-elles si fortes? Le concept de dette immunitaire pourrait expliquer cette situation inédite.