L’École Évangéline a été lourdement endommagée par les vents forts de Fiona. Le toit sur la partie est de l’édifice a été emporté et repose en une grand galette entre le devant de l’école et la route. La Commission scolaire de langue française a annoncé que l’école sera fermée toute la semaine, pour évaluer les dommages et prendre les décisions pour la suite des choses.
C’est dans la nuit de vendredi à samedi que Gilles Arsenault, directeur général de la Commission scolaire de langue française, a reçu un des appels téléphoniques les plus perturbants de sa carrière. On lui apprenait que le toit de l’École Évangéline avait volé en morceaux.
Dimanche après midi, alors que le soleil brillait, Gilles Arsenault était sur place pour accompagner des membres de son équipe et des évaluateurs de risques, dans leurs efforts pour évaluer les dommages.
«C’est la partie est de l’École qui a été touchée. Une grande partie du toit a été arrachée et une autre partie a été endommagée. C’est la partie de l’édifice qui abrite le primaire, l’élémentaire et l’intermédiaire (maternelle à 9e année), ainsi que le préscolaire, nos bureaux à la CSLF et une partie des bureaux du Conseil scolaire-communautaire Évangéline», décrit Gilles Arsenault.
Cette partie de l’édifice est aussi l’emplacement des systèmes électriques, du chauffage et d’autres systèmes nécessaires au bon fonctionnement de l’école. «Par précaution, on ferme l’école au complet. L’apport en électricité sera coupé, pour réduire les risques au maximum. Au cours des prochains jours, on va tenter de trouver des locaux qui pourraient accueillir nos élèves pour reprendre les cours. On a l’option du virtuel mais ce n’est pas notre préférence. On préfère si possible trouver des façons d’enseigner en présentiel.»
Plan de rénovation parti au vent
L’annonce du financement pour le projet de rénovation majeur de l’École Évangéline devait avoir lieu le vendredi 23 septembre. Ironie du sort, l’annonce a été annulée à cause de Fiona. «Maintenant, avec les dommages, ça change les plans. On discute avec les gens du fédéral pour voir les prochaines étapes. Ça devait être un projet provincial et fédéral, et à présent, les compagnies d’assurance seront impliquées», estime Gilles Arsenault.
Durant le dernier weekend, son domicile familial a servi de quartier général d’urgence pour son personnel et l’équipe cadre de la CSLF. «La directrice de l’École Évangéline, Dominique Morency, me disait à quel point elle était contente que la rentrée 2022 soit normale. Elle a sans doute changé d’avis», dit GillesArsenault, avec de l’humour dans la voix, malgré les tristes circonstances.
