Ken MacDougall.
Chaque année, à l’Île-du-Prince-Édouard, on décerne environ 100 certificats professionnels Sceau Rouge, à autant de travailleurs compétents et qualifiés, en vertu de ce standard reconnu à la grandeur du Canada dans une soixantaine de métiers.
«Les domaines les plus en demande sont la charpenterie et la construction en général, ainsi que les électriciens. Ce sont des domaines où il y a une forte demande sur le marché du travail et où le cheminement des apprentis est très bien vu», a indiqué Ken MacDougall, qui tenait son kiosque à la foire d’emploi de Compétences Î.-P.-É. à la fin du mois de février, à Summerside.
La formation par apprentissage est populaire à l’Île. À tout moment, il y aurait de 1 000 à 1 200 apprentis, à différents degrés d’avancement dans leur cheminement professionnel.
«En général, il y a trois grandes étapes. Le premier bloc de formation correspond à 1 800 heures de travail au service d’un employeur qualifié. Le second bloc est franchi après 3 600 heures de travail et le troisième bloc, au bout de 5 400 heures», ajoute M. MacDougall.
À chacune de ces étapes, l’apprenti inscrit reçoit une aide gouvernementale : 1 000 $ à chacun des deux premiers paliers et lorsqu’il obtient son sceau rouge, ayant passé avec succès l’examen obligatoire, il obtient la somme additionnelle de 2 000 $.
Le programme est donc avantageux pour l’apprenti, mais il l’est aussi pour l’employeur qui reçoit des crédits d’impôt lorsqu’il embauche un apprenti inscrit au programme.
Le programme de Sceau Rouge à l’Î.-P.-É. et au Canada est très bien expliqué sur le Web.
- Par Jacinthe Laforest