Le 30 septembre 2015
Paulette LeBlanc a vécu un beau début d’année scolaire en tant que directrice de l’école Évangéline. C’est un nouveau défi dans sa carrière professionnelle. «J’étais certainement attachée à ma salle de classe et au début, je ne me voyais pas nécessairement à la direction», a dit Paulette LeBlanc qui a enseigné pendant 23 années à divers niveaux, surtout à l’intermédiaire. «Mais, quand j’ai eu de l’expérience comme directrice adjointe l’an dernier, j’ai aimé cela beaucoup plus que je pensais.»
Mme LeBlanc trouve intéressant ce nouveau rôle, car elle peut voir les nombreux projets qui se passent dans toutes les salles de classe de l’école. Avant, elle en entendait parler, mais n’avait pas l’occasion de toujours savoir ce qui se passait. Maintenant, elle s’informe et s’intéresse à tout.
«À la direction, cela arrive souvent que les enseignants nous fassent des demandes ou proposent différents projets qu’ils veulent faire dans leur salle de classe», explique la nouvelle directrice.
«Dans mon nouveau rôle, je suis là pour les appuyer, et pour les guider un peu. Je trouve qu’il y a tellement de belles choses qui se réalisent dans toutes les salles de classe de l’école; c’est impressionnant en examinant cela de cette nouvelle perspective.»
Cette année, la directrice veut assurer une belle communication entre les élèves, les enseignants, les parents et la communauté. Parmi de nouvelles initiatives, il y a un nouveau compte facebook où les élèves et parents peuvent aller voir les petites nouvelles, activités et informations au sujet de l’école Évangéline.
«Le thème de cette année est «Attitude positive : École positive» et je crois beaucoup en cela», explique-t-elle. «J’ai eu la chance de rencontrer les concierges, le côté communautaire, les enseignants et les élèves, chaque groupe séparé, afin de parler de la mission de l’école et du fait que l’attitude positive peut vraiment faire une grande différence. Déjà, on voit dans les couloirs que lorsqu’il y a des problèmes, tout le monde cherche à trouver une solution.»
Personnel stable
À l’école Évangéline cette année il y a un nouveau poste de travailleur jeunesse qui a été créé. Patrick Gallant a été embauché et a le rôle de se promener un peu partout dans l’école, afin d’être près des élèves et être en mesure de donner un coup de main rapidement.
«C’est une personne qui aide à créer des liens avec des jeunes pour les aider à être plus motivés à l’école pour pouvoir faire leur travail», explique Mme LeBlanc. «Parfois les jeunes peuvent être frustrés à l’école et ont peut-être besoin de parler avec quelqu’un. Donc, c’est semblable à ce qu’un conseiller pourrait faire, mais c’est une action plus immédiate.»
Le personnel de l’école demeure stable et seulement deux nouvelles employées s’ajoutent à l’équipe. D’abord, il y a Chrystel Arsenault qui est la nouvelle enseignante de français 9e et 11e et enseignante ressource. La nouvelle monitrice de langue est Maude Latulippe. Le poste de direction adjointe a été pourvu à l’interne en la personne de Nathalie LeBlanc.
En tout, il y a huit nouveaux élèves de la 1re à la 12e année et le total est de 224 élèves à l’école Évangéline. Ce chiffre ressemble à la session 2014-2015 où il y en avait 227.
«Nous avons aussi la nouvelle technologie qui s’en vient dans notre école», ajoute la directrice. «De la maternelle à la douzième année, les enseignants vont avoir des portables et ils vont remplacer toutes les machines de l’école par quelque chose de nouveau. Il y a également eu un nouveau système sans fil «LAN» afin de répondre aux besoins de nouveaux outils technologiques. Aussi, un nouveau système de son sera disponible dans le gymnase grâce à un projet des élèves et de Chuck Arsenault et Albert Arsenault.»
Bref, l’année s’annonce mouvementée et bien intéressante pour la nouvelle directrice de l’école Évangéline. Afin de bien gérer son temps et être au-dessus de toutes choses, Paulette LeBlanc travaille tôt le matin et plus tard dans la journée, afin d’être complètement présente avec son personnel et ses élèves pendant les heures d’école.
«Pour moi, c’est important que je continue à avoir de bons liens avec les élèves. Souvent, je me promène d’un bout à l’autre de l’école et je vais voir ce qu’ils sont en train de faire dans les salles de classe. Je ne veux pas seulement voir les élèves dans mon bureau lorsqu’il y a un conflit. Je veux les voir tous les jours et je trouve que j’ai besoin de ce contact là aussi, parce que ça me nourrit énormément», dit Mme LeBlanc.
- Par Nick Arsenault