C’est avec grand enthousiasme qu’une nouvelle journaliste a pris place dans les locaux du Centre Belle-Alliance, la semaine dernière. Ericka Muzzo, originaire de Montréal, s’installe à l’Île pour y couvrir les événements de la communauté acadienne et francophone. «J’ai très hâte de me rendre sur le terrain pour rencontrer tout le monde et comprendre la dynamique de la province», a-t-elle affirmé à son arrivée, mercredi dernier.
Fraîchement issue du baccalauréat en journalisme de l’Université du Québec à Montréal, Ericka cumule déjà de l’expérience dans plusieurs médias de proximité. Elle a notamment couvert l’actualité de son arrondissement montréalais au journal web Quartier Hochelaga. «J’ai une prédilection pour le journalisme local, celui qui se fait en collaboration avec les gens d’ici. Je m’intéresse à tout ce qui touche directement la population», explique-t-elle.
C’est d’ailleurs sa passion des histoires qui l’a menée en journalisme, pour le meilleur et pour le pire. «Je crois que c’est une vocation! Notre côté journaliste n’est jamais bien loin, même hors du travail. Il faut être curieux, aimer apprendre tous le jours et ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort», estime-t-elle. Nul doute que l’Île-du-Prince-Édouard lui offrira de nombreuses occasions de dépasser ses limites.
«J’ai choisi de venir ici parce que je trouve que l’endroit a quelque chose de mystique, de quoi éveiller la curiosité et l’imagination! Peu de gens ont la chance de vivre comme ici, à 13 km du reste du monde», constate-t-elle en souriant. Elle se dit également fascinée par la situation des francophones qui vivent dans des milieux majoritairement anglophones. Cette Québécoise qui a toujours vécu dans la langue de Molière est impatiente de découvrir un autre segment du Canada.
Pour l’année à venir, la jeune recrue espère pouvoir creuser en profondeur les enjeux autour desquels gravite la communauté acadienne et francophone de l’Île. «C’est sûr que certains thèmes vont être particuliers à cette frange de la population. C’est important de mettre en lumière ces aspects uniques, et j’espère que mon travail à La Voix acadienne créera encore davantage de ponts entre les francophones d’ici.» Toujours à l’affût d’un sujet qui sort de l’ordinaire, la journaliste gardera les yeux ouverts sur les bonnes histoires, autant que pour les magnifiques paysages.
C’est grâce au programme fédéral Jeunesse Canada au Travail (JCT) que La Voix acadienne a pu engager une nouvelle journaliste. JCT permet à de nombreux jeunes travailleurs de s’aventurer sur le terrain pour y mettre en pratique les connaissances acquises durant leurs années d’études.