Le 25 juin 2014
Gilles Arsenault d’Abram-Village et Robert Gallant de Summerside ont tous deux annoncé officiellement leur intention de briguer l’investiture libérale dans la circonscription d’Egmont, pour tenter de ramener l’ouest de l’Île dans le giron libéral. Tous deux ont pris la parole lors du souper-bénéfice de lacirconscription, le vendredi 13 juin à Summerside. Robert Gallant est un homme d’affaires, propriétaire de Michaels Pizzeria. Selon lui, les changements au régime d’assurance emploi ont causé plus de dommages aux familles que le gouvernement voudra le reconnaître. Il a aussi dénoncé la façon dont les anciens combattants sont traités.
«J’aimerais voir à Ottawa, un leader qui croit au potentiel des provinces de l’Atlantique, en particulier notre province, et un leader qui croit à l’importance de renforcer les provinces et les territoires, pour créer un pays plus fort. Je crois que Justin Trudeau est CE leader», a-t-il ajouté.
Plus loin dans sa présentation, il a parlé de l’importance pour un député d’écouter ses concitoyens. «Je suis certain qu’ils n’ont pas dit à leurs députés de fermer les bureaux de services aux anciens combattants et je suis certain que personne n’a demandé au gouvernement de couper de cinq semaines les prestations d’assurance emploi dans les régions les plus vulnérables», a insisté Robert Gallant, laissant ainsi entendre que le gouvernement Harper n’était aucunement à l’écoute des besoins des Canadiens.
Gilles Arsenault a lui aussi annoncé qu’il voulait ramener la circonscription d’Egmont vers une couleur plus chaude. L’annonce de sa candidature n’est certes pas passée inaperçue, car il est présentement président de la PEITF. Il vient de conclure la première année de son second mandat de deux ans.
«Je n’ai pas l’intention de me priver de cette opportunité en raison des commentaires de quelques conservateurs jaloux ou mal informés», a-t-il dit. Gilles Arsenault est le fils d’Alva et Erma Arsenault, et il reconnaît que ses parents ne sont pas des passionnés de politique.
C’est donc aux côtés de Léonce Bernard et Eddie Clarke qu’il a appris à aimer la politique. Élève à l’école Évangéline, il s’était fait élire sous la bannière libérale dans une élection fictive et il avait dû convaincre la direction ne pas donner de devoirs aux élèves la fin de semaine. «J’avais réussi à gagner deux fins de semaine de vacances par mois», dit-il, montrant qu’il tient ses promesses.
Enseignant, Gilles Arsenault a aussi œuvré dans le monde des affaires, ayant été propriétaire de plusieurs entreprises dans divers domaines. «Tout cela fait partie de moi et de ce que je peux apporter sur la scène politique. J’aime relever les défis, et plus que tout, j’aime travailler avec les gens», a dit Gilles Arsenault.
Lui aussi a mis l’accent sur l’importance d’être à l’écoute des inquiétudes de ses voisins, électeurs ou non, et de porter des préoccupations là où les décisions se prennent, à Ottawa.
Mentionnons que la réunion d’investiture est prévue pour le 22 novembre prochain.
Gilles Arsenault.
Robert Gallant.
- Jacinthe Laforest -